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JNL DE SAONE et LOIRE : Mort de Jérôme Laronse : La défense contre-attaque

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Estimant que « les déclarations fournies par l’une des sœurs de la victime (lui) semblent grandement attentatoires à (son) client mais aussi à la nécessaire et incontournable sérénité judiciaire qui doit animer tout un chacun », Me Gabriel Versini, l’avocat du gendarme impliqué dans la mort de Jérôme Laronze le 20 mai dernier, nous a transmis le droit de réponse suivant.

« Du droit à la dignité de chacun ….. et de tous

Que les parties civiles s’expriment en liberté, fassent état de leurs affects pluriels, émettent des hypothèses et s’interrogent légitimement sur le déroulé des faits constitue un socle de manifestations verbales inaltérables et respectables. En revanche, que des supputations par essence dénaturées, que des extrapolations par nature viciées voire, pire encore, que des affirmations péremptoires contraires à la vérité factuelle et surtout judiciaire puissent être érigées en étendard d’une vérité absolue ne sauraient prospérer plus avant dans ce dossier.
Ainsi en est-il des déclarations à l’emporte-pièce contenues dans l’interview donnée par l’une des parties civiles avec comme certitude inébranlable, servant de colonne vertébrale à ses autres dires : « Le gendarme n’a jamais été en situation de danger » ! ! !

Nous demandons en conséquence à cette partie civile, sans avocat, de faire montre de retenue, de dignité et d’objectivité dans ses futures diatribes qui seraient à nouveau un peu trop déclamatoires, « affirmatoires », péremptoires, incantatoires et surtout ignoblement accusatoires.
La mesure de toute chose et plus encore la retenue sont l’apha et l’oméga propres à tout dossier criminel ».

Une reconstitution judiciaire vendredi dernier

Ce droit de réponse transmis par l’avocat lyonnais Gabriel Versini fait suite à l’interview accordée par Marie-Pierre Laronze, soeur de Jérôme, à l’issue de la reconstitution judiciaire réalisée vendredi à Sailly, sur les lieux du drame. Avocate de profession, Marie-Pierre Laronze est partie civile, tout comme ses parents et ses trois sœurs, dans le cadre de l’information judiciaire ouverte le 14 juin dernier pour « violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».

Lire aussi l’article paru dans notre édition de samedi 11 novembre.